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1 - Cadre du travail
et quelques caractères des sources.
1.1. Cadre du travail.
Cadre géographique : le royaume d'Italie,
qui devient l'Italie communale. En fait essentiellement la Toscane et la
Lombardie, pour des raisons documentaires : les travaux sur les autres
régions n'apportent pas d'éléments aussi importants
sur le marché de la terre pour la période considérée.
La recherche bibliographique n'a cependant pas été menée
systématiquement.
Chronologie : en amont : la documentation qui
permet d'étudier peu ou prou le marché de la terre (= achats/ventes,
échanges, donations éventuellement ) apparaît un peu
avant la conquête carolingienne de 774, mais reste à très
petites doses jusqu'au courant du XIe, sauf dans quelques secteurs : Lucques,
Milan, Plaisance... Voir la contribution de F. Bougard.
Le terminus ad quem : années 1170/1180.
Ensuite : voir la communication de Sandro Carocci.
Raisons documentaires du choix de cette césure
: alors se multiplient les documents de contenu moins définitif
que les actes de vente et d'échange qui régnaient jusqu'alors
de façon presque exclusive : prêts notamment, baux de location
de terres, et divers (inféodations, testaments...). Ces types de
documents sont apparus à la fin du XIe s. (même bien avant,
exceptionnellement), en petit nombre. Leur multiplication correspond à
l'apparition des registres de notaires (même si ceux-ci ne sont conservés
qu'à partir de dates plus ou moins avancées dans le XIIIe
s., sauf à Gênes), et plus généralement au début
d'une mise au point de différentes formes d' " écriture pratique
", tant dans l'administration communale que dans la gestion privée.
Vers la même époque, il y a aussi
des changements de toutes sortes, politiques, économiques, sociaux....
Et c'est alors que démarre clairement la pression citadine sur la
terre. Bref, les années 1170-1180 constituent un tournant d'ensemble,
même s'il est un peu difficile de toujours justifier cette coupure
dans le détail.
1.2. La situation documentaire
1.2.1. Les sources des Xe-XIIe siècles
sur le marché de la terre.
Actes notariés de transactions foncières
(vente/achat, donations et échanges ; sur l'évolution de
ces catégories, voir F. Bougard, dans cette même rencontre
des Treilles) en originaux le plus souvent, conservés essentiellement
dans les dépôts des établissements ecclésiastiques
(très différents des grands cartulaires monastiques de l'Italie
centrale) mais contenant des petits paquets de parchemins qui correspondent
à des archives de propriétaires laïcs (Wickham, Mercato
della terra in Toscana, en étudie un) ; pas de cartulaires, ou très
peu. Jusque dans le courant du XIe siècle, les documents concernent
principalement l'aristocratie, des domaines importants, et des opérations
souvent peu claires, qui tiennent de la vente et du prêt sur gage
(cf la contribution de F. Bougard). Mais dès le début, et
de façon prépondérante à partir du courant
du XIe siècle, la documentation éclaire surtout les rapports
entre établissements ecclésiastiques (chapitres cathédraux,
monastères), propriétaires citadins (dont la définition
sociale, par rapport à l'aristocratie notamment, est trop complexe
pour être résumée ici) et propriétaires ruraux
(exploitants, ou en tout cas petits ou moyens propriétaires).
1.2.2. Conditions juridiques des opérations
Libre disposition de leurs biens par les propriétaires,
très nombreux. La seigneurie rurale ne contrôle que les terres
appartenant au seigneur, qui ne sont pas forcément très étendues.
La règle successorale, dans le droit lombard, est la division entre
les enfants, les fils semblant plutôt recevoir la terre et les filles
des dédommagements mobiliers. Les rapports entre époux instaurent
un contrôle réciproque, la femme apportant une dot mais recevant
une participation indivise aux biens du mari.
1.2.3. Urbanocentrisme des sources.
Les sources éclairent des milieux ruraux
aussi bien que citadins, mais elles sont d'origine essentiellement urbaine
: à mesure que l'on s'éloigne de la ville, la documentation
se raréfie ; on observe donc des situations dominées par
l'économie et les citadins, et on se place qu'on le veuille ou non
dans la problématique de la domination de la ville sur la campagne,
longtemps exprimée dans l'historiographie de l'Italie comme la "
conquête du contado ". La densité documentaire n'est en fait
sufisante pour des études précises qu'autour de quelques
villes : Lucques dès IXe, Milan et Bergame au XIe, un peu partout
au XIIe.
Dans toutes ces situations suburbaines (ou plus
exactement très largement suburbaines : vingt ou trente km ou davantage
autour de la ville ; avec quelques îlots en pleine campagne autour
de tel centre de conservation documentaire, un grand monastère rural
ou une propriété d'un de ces grands monastères), le
marché de la terre se prête à des observations assez
précises, à condition de garder à l'esprit qu'on n'observe
qu'une partie -la plus dynamique mais pas la plus étendue- des campagnes,
et deux catégories de propriétaires, de premier plan sans
doute, mais pas exclusifs des autres dans la réalité : les
grands établissemnts ecclésiastiques et les propriétaires
laïcs qui ont été en relations avec eux : relations
débouchant sur une donation, ou sur le rachat de leurs biens.
L'impression dominante risque donc d'être
celle d'un glissement permanent de la propriété laïque
vers celle de l'Eglise, impression qui est sûrement fausse, ou du
moins très partielle. En revanche les stades intermédiaires
de concentration de la propriété, également repérables
dans la documentation, doivent avoir une importance plus décisive
: il s'agit de la concentration de la petite propriété paysanne
aux mains de propriétaires plus importants, ruraux ou surtout citadins,
dont les biens passent à leur tour aux églises : ce sont
parfois de simples intermédiaires.
2 - Revue historiographique
Cf
bibliographie.
.1. La confrontation par
écoles nationales
Pas vraiment pertinente ; cependant :les Allemands,
en dehors de Jarnut (Bergame) et de l'inédite thèse de Arnold
Esch (Lucques), ne s'intéressent pas au foncier : même quand
ils étudient la société rurale, c'est en termes de
pouvoir, de lien à l'aristocratie et à l'empire ; ex. H.
Keller sur Milan 1, H. Schwarzmaier sur Lucques
2.
- les Anglo-Saxons : peu présents à
part Wickham ; Jones : mérite un examen particulier à cause
des débats qu'ont suscités ses travaux dans les années
70 (bien qu'il relève plutôt de la période attribuée
à Sandro Carocci) ; mais je n'ai rien trouvé qui nous intéresse
dans ce qu'il a écrit 3.
- les Français : oui, même quand
ce n'est pas exactement le marché de la terre ; en tout cas s'intéressent
au foncier, on en reparlera
- les Italiens : on va voir que le mince courant
d'études du marché de la terre dans l'historiographie médiéviste
italienne vient de C. Violante (lui même revendiquant une filiation
avec l'école des Annales). Mais d'une façon générale,
le marché de la terre n'est guère posé comme objet
d'étude. Des écoles entières d'histoire rurale du
Moyen Age, comme celle de Bologne
4 ne s'intéressent
pas au prix des terres ; les contrats agraires ont beaucoup plus de succès,
à l'intersection de la tradition juridique et d'orientations plus
socio-économiques comme celle des Bolonais.
2.2. Travaux sur le marché
de la terre.
De façon globale (= toutes historiographies
nationales confondues) l'étude du marché de la terre me semble
apparaître avec Cinzio Violante, La società milanese 1953
(mais Violante se réclame au passage de Gianpiero Bognetti, illustre
historien de la génération précédente : travaux
sur les Lombards, sur le monde rural jusqu'au XIIe... ; je ne suis pas
allé vérifier de quelle façon Bognetti abordait le
marché de la terre), et avoir une postérité limitée
chez les médiévistes italiens ou italianistes.
Avant Wickham et Feller, dont e ne me sens pas
vocation à parler en détail, une problématique vraiment
réfléchie du marché de la terre ne me semble avoir
été approchée que par Cammarosano (en prenant en compte
notamment la valeur sociale des acquisitions). Les autres (Violante, Jarnut)
font des relevés de prix, assortis de quelques considérations
méthodologiques : par exemple sur la dévaluation de la monnaie,
la différence de prix selon l'éloignement de la ville, ou
la place des " prêts dissimulés " dans la documentation.
2.3. Autres travaux offrant
des approches du marché de la terre.
D'autres historiens, plus nombreux, ne s'intéressent
pas à l'évolution du prix de la terre mais prennent en compte
dans leurs analyses sociales et économiques l'évolution des
propriétés et des parcelles : réduction des surfaces/
concentration, propriété se complétant par la prise
à bail d'autres terres, évolution respective des biens de
différents types de propriétaires (paysans, Eglise, etc.
;). Dans les plus fines de ces analyses, on est très près
d'une étude du marché de la terre, mais les différents
éléments ne sont pas considérés ensemble :
Conti 1965, Toubert. Pour mon compte (Menant 1993), j'appartiens à
ce groupe : je ne me suis pas intéressé à l'évolution
du prix de la terre, mais à celle des propriétés,
aux concessions foncières...
L'enquête sur le crédit (Gaulin-Menant
1998) débouche sur des approches du même genre : le prêt
sur gage foncier, dès ses premières attestations au dernier
quart du XIe siècle (en excluant les opérations antérieures,
moins nettes et essentiellement aristocratiques : cf. Bougard), est un
instrument de dépossession foncière de la paysannerie, par
les citadins surtout.
3 - Quelques éléments
remarquables du marché de la terre
3.1. Deux temps de l'histoire
sociale des campagnes italiennes ?
Il me semble qu'il y a deux mondes qui s'opposent,
et qui suscitent des marchés de la terre très différents
:
3.1.1. Les paysans entre eux.
La (mythique ?) société paysanne
de petits et moyens propriétaires : les Abruzzes de Feller et de
Wickham, la Toscane méridionale de Wickham aussi, la région
de Passignano encore au XIe s.(Conti) avant que ne commence l'infiltration
des Florentins et l'émigration vers la ville (cf. le livre célèbre
de Plesner pour le XIIIe s.5).
Des problèmes à situer, évidemment,
qui risquent de troubler l'immobilité de cette image :
- l'impact de l'incastellamento, celui de la
grande propriété (Casauria dans le livre de Feller , le monastère
de Passignano dans celui de Conti, S. Ambrogio à Cologno Monzese),
- l'absence apparente, et bien surprenante, de
mobilité sociale et d'accumulation de la richesse ; à Passignano
il y a bien accumulation/déperdition de la richesse au XIe : le
mouvement de divergence des destins économiques à l'intérieur
de la paysannerie commence avant même l'arrivée de l'argent
citadin. C'est probablement le cas aussi ailleurs : ces sociétés
ne sont nullement égalitaires (Wickham le souligne bien), et la
stabilité des rapports entre riches et moins riches n'est sans doute
qu'illusion documentaire.
Au demeurant, de telles approches de la société
rurale restent très minoritaires dans l'historiographie. Dans le
Nord en particulier, pas d'étude sous cet angle de vue : la société
paysanne des Xe-XIe siècles n'apparaît qu'affrontée
à la pression citadine, ou à celle de la seigneurie.
3.1. 2. La (très longue) fin des paysans.
La même société, ou à
peu près, soumise au contact avec les citadins et leur argent :
ce thème, dominant dans l'histoire italienne à partir de
la fin du XIIe s. (=la période présentée par Carocci),
perce déjà dans un certain nombre de monographies sur le
XIe, voire sous certaines formes avant : c'est le thème central
de Violante, de Jarnut, de Racine... Déjà pour Cologno Monzese
: S. Ambrogio et des citadins qui lui sont liés, dès le IXe.
Ces citadins : grands monastères ou chapitres,
et cives riches.
Les grandes églises, et bientôt
(dès début XIIe) les principaux cives, disposent de droits
seigneuriaux qui facilitent leur pénétration foncière.
Une question centrale : la différence
de niveau de richesse entre eux et les paysans : les citadins qui attaquent
la terre paysanne disposent de revenus dispoportionnés à
ceux des ruraux, qu'ils tirent du commerce et de la finance pratiqués
à grande échelle (surtout dans la phase Carocci ; mais à
partir de quand ?) et, plus modestement mais très solidement, et
précocement (en tout cas depuis XIe, mais sans doute avant) du prêt
à intérêt, des revenus des professions juridiques,
du commerce local, voire de certains métiers artisanaux.
Y ajouter les débuts du mouvement des
paysans enrichis vers la ville.
Et remarquer que la documentation existante jusque
tard dans le XIIe est urbanocentrique et donne une image très inégale
de la société rurale : la campagne profonde, majoritaire
en étendue sinon en influence, est gommée sauf quand elle
tombe sous la lumière des archives d'un monastère.
3.2. Deux marchés
de la terre ?
Dans la première société,
les prix de la terre sont stables ou à peu près ; dans la
seconde, les prix montent au XIe. Cf deux comparaisons : Feller compare
sur une même courbe les prix de la terre qu'il a relevés avec
ceux de Jarnut : ceux de Bergame augmentent bien plus vite, et en outre
ils se situent à un niveau très supérieur (Jarnut
précise d'ailleurs que ceux de l'immédiate périphérie
urbaine augmentent plus vite que ceux de cercles plus éloignés
de la ville) ; Hubert en fait autant, sans chiffres précis, entre
les prix de la terre urbaine à Rome d'une part, et de l'autre à
Milan ou Plaisance, au XIe ; il attribue cette différence au dynamisme
plus grand des deux villes septentrionales. Ce qui est un peu gênant,
c'est le finalisme implicite : de même qu'on est à l'époque
" précommunale ", on est déjà aussi dans le mouvement
de conquête économique du contado.
3.3. Aspects méthodologiques
Effleurés par personne sauf Cammarosano
: je laisse Sandro en parler, en remarquant que les observations de Cammarosano
s'appliquent aussi aux XIe-XIIe : notamment sur la difficulté d'obtenir
des chiffres qui indiquent vraiment quelque chose sur le prix de la terre
(c'est-à-dire débarrassés par ex. des fluctuations
de la valeur de la monnaie, ...). Personne ne prend en compte la valeur
sociale avant Wickham, sauf remarques de principe non suivies d'effet.
4 - Une coupe stratigraphique
de la propriété en Lombardie au début du XIIe s.
J'ai repris récemment les sources bergamasques
des XIe-début XIIe, pour différents travaux (déjà
paru : Nouveaux monastères et jeunes communes). En particulier les
grandes opérations de recomposition foncière et seigneuriale
qui marquent le début de l'époque communale, autour de 1100
: au bénéfice de quelques lignages citadins destinés
à un avenir de premier plan, et de quelques monastères récents
proches de ces milieux. Révèlent les strates de propriétés
antérieures, qui sont acquises et remodelées par les nouveaux
investisseurs.
On s'aperçoit que la distribution de la
propriété recouvre des éléments d'âges
et de structures très différents : on est ici en pays de
vieux peuplement et vieille mise en valeur, où se sont superposés
les systèmes successifs de propriété qui subsistent
à l'état de vestiges :
- vestiges d'ensembles domaniaux carolingiens,
appartenant à de vieux monastères très éloignés
: ne leur rapportent plus rien, ou à peu près. Quand ils
sont suffisamment consistants pour qu'un système d'exploitation
propre ait survécu, ce sont des débris de système
domanial (cf les domaines de S. Giulia de Brescia, les seuls bien documentés
sur la longue durée).
- alleux paysans, promis à une rapide
dégradation sous l'effet de la croissance démographique
- seigneuries rurales plus ou moins éclatées
entre des coseigneurs (cohéritiers ou vassaux d'une église)
: droits épars, pesant sur des terres ou sur des hommes...
Donc une autre approche du marché foncier
: non plus dans son évolution chronologique, mais en coupe à
une époque donnée. Ce marché foncier du début
du XIIe siècle est extrêmement hétérogène
; l'action des citadins et autres propriétaires en ascension vise
à rassembler et unifier ces membra disjecta, supprimer les droits
éminents qui les obèrent, les équiper de moyens de
production (canaux d'irrigation surtout : exigent un investissement financier,
et le contrôle politique d'un territoire -trop long à développer
ici) et en faire des propriétés rentables (soit en exploitation
directe, soit plus souvent en recomposant des tenures commodes à
exploiter et en les chargeant de rentes uniformes : en blé essentiellement).
On est assez proche de l'appoderamento toscan (avec des solutions sensiblement
différentes), qui remodèle d'anciennes formes de propriété
et d'exploitation. Noter (pour éviter l'ambiguïté par
rapport à une partie de l'exposé de S. Carocci) que l'on
n'est pas exactement ici dans la partie de la Lombardie promise aux records
de productivité dès la fin du Moyen Age : l'essor agraire
de la région de Bergame est plus précoce, mais plus limité
que celui de la basse plaine du Pô.
L'historiographie
du marché de la terre.
Italie centro-septentrionale,
Xe siècle - années 1170.
Orientation bibliographique:
C. Violante, La società
milanese nell'età precomunale, Milan, 1953, rééd.
1974, p. 123-144 .
D. Herlihy, " The Agrarian
Revolution in Southern France and Italy, 801-1100 ", Speculum, 1958/1,
p. 23-41. Cfr. Id., " Treasure Hoards in the Italian Economy, 900-1139
", Economic History Review, 1957, p. 1-14.
Elio Conti, La formazione
della struttura agraria moderna nel contado fiorentino, I : le campagne
nell'età precomunale, Rome, 1965.
G. Rossetti, Società
e istituzioni nel contado lombardo : Cologno Monzese (secc. VII-X),
Milan, 1968, p. 254 suiv.
P. Cammarosano, La famiglia
dei Berardenghi, 1974, appendice II p. 335-355.
P. Racine, Plaisance
du Xe à la fin du XIIIe siècle. Essai d'histoire urbaine,
3 vol., Lille-Paris, 1979, I, p. 91-94, 189-191.
J. Jarnut, Bergamo 568-1098.
Storia istituzionale, sociale ed economica di una città lombarda,
Bergame, 1980 (trad. de l'éd. allemande, Wiesbaden, 1979).
C. Wickham, " Vendite di
terre e mercato della terra in Toscana nel secolo XI ", Quaderni Storici,
65 (1987), p. 355-378.
C. Wickham, The Mountains
and the City. The Tuscan Appennines in the Early Middle Ages, Oxford,
1988.
L. Feller, Les Abruzzes
médiévales. Territoire, économie et société
en itralie centrale du IXe au XIIe siècle, Rome, 1998.
E. Hubert, Espace urbain
et habitat à Rome, Rome, 1995, p. 331-359, 361-362.
P. Toubert, Les structures
du Latium médiéval, Rome, 1973
F. Menant, Campagnes
lombardes du Moyen Age, Rome, 1993.
J.-L. Gaulin et F. Menant,
" Crédit rural et endettement paysan dans l'Italie comunale ", dans
Endettement paysan et crédit rural dans l'Europe médiévale
et moderne. Actes des XVIIes Journées internationales d'histoire
de l'abbaye de Flaran (septembre 1995), Toulouse, 1998, p. 35-68.
F. Menant, " Nouveaux monastères
et jeunes communes : les Vallombrosains d'Astino et le groupe dirigeant
bergamasque (1107-1161) ", dans Il monachesimo italiano nell'età
dei comuni. Atti del IV convegno di studi storici sul monachesimo italiano,
Cesena, 1998, p. 269-316.
1
Adelsherrschaft
und städtische Gesellschaft in Oberitalien, 9.-12. Jhdt, 1979.
Je donne en notes les titres qui sont cités dans le texte, mais
qui ne concernent pas le marché de la terre.
2
Lucca
und das Reich bis zum Ende des 11. Jhdts, 1972.
3
Italy,
dans la Cambridge Economic History of Europe, I, 1965 ; les gros articles
d'histoire rurale italienne rassemblés dans Jones,
Economia e
società nell'Italia medievale, 1980 ; "La storia economica",
dans la Storia d'Italia Einaudi, II, 2, 1974.
4
V. Fumagalli, M. Montanari... : toute une série de travaux sur l'agriculture
du haut Moyen Age en Emilie et en Italie du Nord, dans les années
70-80.
5
J. Plesner, L'émigration de la campagne à la ville libre
de Florence au XIIIe siècle, Copenhague, 1934 ; trad. ital.,
Florence, 1979. |
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